Umicore a introduit aujourd'hui sa réponse à la plainte déposée par BASF / University of Chicago Argonne devant la United States International Trade Commission (ITC). La plainte allègue que certains matériaux cathodiques de type NMC d'Umicore, utilisés pour fabriquer les cathodes de batteries destinées aux outils électroportatifs, violent des brevets détenus par Argonne. La réponse d'Umicore réfute fermement les arguments exposés dans la plainte et présente la défense d'Umicore contre ces allégations.
La plainte introduite par BASF/Argonne est défaillante sur plusieurs aspects fondamentaux. Umicore démontrera que ses produits ne violent pas les brevets dont question entre autres parce que les produits d'Umicore ont une structure moléculaire différente de celle présentée dans les brevets. De plus, Umicore a souligné que les brevets d'Argonne ne sont pas valides à cause de l'existence de nombreuses publications de tiers qui constituent un ‘art antérieur’ à ce qu'Argonne prétend avoir inventé.
Umicore est également d’avis que la plainte n'a pas fait l'objet d’une recherche professionnelle avant d'être introduite. Par exemple, il apparaît que les affirmations reprises dans la plainte se basent sur l’analyse de cellules de batteries qui ne contiennent aucun matériau cathodique d'Umicore.
Au cours de ces vingt dernières années, Umicore a développé une gamme unique de matériaux innovants pour ses clients dans le secteur des batteries, s’appuyant sur un portefeuille de droits de propriété intellectuelle bien établi. Umicore a l'intention de défendre âprement ses produits et innovations contre ces plaintes injustifiées. Umicore a engagé Fish & Richardson P.C, un cabinet d’avocats de premier plan dans les litiges relatifs aux brevets et à l'ITC aux Etats-Unis et est impatient de démontrer que les allégations de BASF et Argonne sont erronées.
Une copie de la réponse d'Umicore à la plainte est disponible via le site internet de ITC www.usitc.gov ou sur le site internet d'Umicore.
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